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Emile Bourgeois (1832-1926) est le fondateur du magasin Le Grand Dépôt (1862) situé à Paris, rue Drouot. Ce magasin surnommé " La Palais des Arts du Feu " était célèbre pour ses objets d'art, ses céramiques, ses faïences ains que ses cristaux qu'il vendait à une clientèle aisée. Grâce à son expérience acquise à Londres quelques années auparavant, Emile Bourgeois devient l'importateur exclusif de fabricants d'Outre-Manche ( céramique / porcelaine ) en plus des céramiques et cristaux français, c'est un véritable succès ! Cette maison de vente au détail ne cesse de s'agrandir, succursale à Marseille en 1879 et devient en quelques années, la plus importante de France mais également d'Europe. Ce magasin n'a jamais possédé d'ateliers de fabrication/décoration en revanche des objets d'art, cristaux ( Baccarat, Portieux, Vallerysthal...) ont été exclusivement créés/commercialisés pour/par cette enseigne. Le magasin a perduré sous cette forme jusqu'en 1926.

Source : Dictionnaire des mâitres verriers - Philippe Olland

Les informations sont minimalistes sur Georges Dunaime. Artiste décorateur ainsi qu'excellent déssinateur, il est actif entre 1922-1929 ( Période de l'Art déco ) où il fournit des modèles aux importantes verreries de l'époque comme Baccarat. On peut citer son encrier  " Les poissons ", son vase " Rouge rubis " ou encore sa lampe sur pied " Opale blanche ", des créations originales présentées à l'exposition internationale des arts décoratifs de Paris en 1925. A cette époque, la cristallerie Baccarat cherche un nouveau souffle de modernité, c'est alors qu'un nouvel élan créatif se met en place avec de jeunes artistes décorateurs dont fait partie Georges Dunaime, on y retrouve Georges Chevalier, André Ballet, Jacques Adnet...Son activité de décorateur bien que relativement courte, est assez diversifiée comme en témoigne ses dessins pour la verrerie Schneider ( suspensions de luminaires ) ou encore des modèles de porcelaines, peintes aux émaux de polychromes pour la manufacture de Sèvres.

Source " Dictionnaire des maîtres verriers " Philippe Olland 2016.

Sylvie Mangaud est née à Paris en 1961. Après des études de graphologie et de morphologie, elle se passionne rapidement pour l’image et l’expression des corps. Initialement photographe, Sylvie Mangaud sait mémoriser les mouvements, capturer les émotions et immortaliser l’instant. Elle a poursuivi sa propre recherche artistique avec des études de morphologie qui lui ont appris à observer et comprendre le langage des corps. Ce cheminement l’a mené naturellement vers la sculpture qu’elle pratique avec beaucoup de sensibilité, depuis une quinzaine d’années avec pour sujets de prédilections : les femmes et les animaux. Toutes ses créations (bronze) sont stylisées tout en conservant la justesse du mouvement. L’artiste s’attache également à utiliser les vides pour créer des formes géométriques. Son talent ? Une fluidité qui séduit toutes les générations !

En 2007, c'est le début de la collaboration avec la maison Daum, ses sculptures déclinées en pâte de cristal sont gracieuses, délicates et sensuelles comme en témoigne son oeuvre " Petit amour " datant de 2008. A ce jour (2023), cette association aura vu naître une dizaine de réalisations.

Sources " Daum éditeur d'art " & Site internet de Sylvie Mangaud "

Très souvent je croise des confusions entre ces deux termes " Pièce numérotée & Pièce en édition limitée " sur des objets en cristal, en pâte de cristal que l'on peut retrouver sur les marques telles que Baccarat, St-Louis, Daum et Lalique. Quelles sont les différences entre ces termes ?

Tout abord, le point commun, c'est qu'un numéro figure sur la pièce en question.

Néanmoins, attention de ne pas confondre avec un numéro situé sur le bouchon et/ou sur une carafe ( https://www.prestivilege.com/blog/reconnaitre-le-bouchon-de-la-carafe.html ) ou encore sur les pièces plus anciennes (1900) où il s'agit de références internes (Numéro de forme et/ou de Taille ) Ici, on va s'adresser principalement aux oeuvres, pièces après les années 1960.
 

- Sur une édition numérotée, vous allez retrouver uniquement un seul numéro. - Par exemple : Daum France 156. Cela signifie que vous possèdez la 156ème pièce qui a été fabriquée. En aucun cas cela vous renseigne sur le nombre de pièces qui ont été fabriquées au total, la fabrication est non limitée. Les raisons d'avoir une numérotation peuvent être nombreuses notamment pour le fabricant. Eviter la contrefaçon, avoir un suivi de production/vente facilité, catégoriser les pièces...

- Sur une édition limitée, vous allez retrouver non pas un, mais deux numéros ! - Par exemple : Daum France 35/150. Cela nous indique que nous possèdons la 35éme pièce qui a été fabriquée sur 150 pièces fabriquées au total. Nous sommes donc dans un cadre très précis que l'on retrouve, généralement, lors de collaborations avec des artistes, Designers...évènements commémoratifs. Nous sommes davantage dans l'optique de collection, de productions restreintes voir de pièces uniquement confectionnées par l'élite de la maison ! Le tirage en édition limitée peut être sur 3000 pièces comme sur 800, 250, 125, 50...voir 8 pièces où dans ce cas, nous rentrons dans le côté " oeuvre d'art ".

Vous l'aurez compris, une pièce numérotée n'est pas synonyme d'édition limitée, de rareté. Il est donc important de faire la distinction de ces deux termes.

Cristallement,

Olivier

https://www.prestivilege.com

Depuis cet été, les plus assidus auront remarqué que les nouveautés se font rares sur la boutique en ligne https://www.prestivilege.com

Alors qu'elle en est la/les raison(s) ? Soyez-rassurés, il ne s'agit pas d'ennuis de santé ou bien encore de changement de projet.

Lors de la création de l'activité en 2014 ( bientôt 10 ans ) certains mots clés etaient dèjà bien établis notamment ceux de qualité, l'envie, la beauté (bien ce que dernier mot soit propre à chacun) sans oublier d'être rentable.
Ces derniers temps il y a des difficultés à rassembler ces trois qualificatifs dans un achat ou alors nous sommes dans le cadre d'achat qui n'est pas raisonnable ( rentabilité ). Aujourd'hui comme hier, je ne souhaite pas vous proposer des pièces pour dire qu'il y a des pièces...la quantité n'a jamais été mon moteur.

Même si à l'heure actuelle, (les trouvailles) l'offre est plutôt limitée en profondeur/largeur sur les maisons sur lesquelles je suis spéclialisé ( Baccarat, Saint Louis, Daum, Lalique )

Soyez-assurés que des nouvelles pièces vous seront présentées d'ici peu dans les règles de l'art ! De "belles " pièces qualitatives, l'envie de vous les proposer et d'être pérenne.

Ps : Il reste encore de belles pièces en boutique qui vous attendent :)

A tout bientôt.

Cristallement,

Olivier

Né le 13 mai 1943 à Memphis, aux Etats-Unis et mort le 29 janvier 2018 à Paris, Joseph Hilton McConnico est un homme aux talents multiples ! Peintre, styliste, décorateur, photographe, scénographe, réalisateur et designer, il commence dans la couture, à partir de 1965, en travaillant pour de nombreuses maisons parisiennes telles que Ted Lapidus, Jacques Heim et Yves Saint Laurent. Au cinéma, on lui doit de nombreux décors, costumes dans plus de 20 films dont " La lune dans le caniveau " de Beineix, pour lequel il reçut un César du " Meilleur décor " en 1984. Les années 80 ont été fastes, créatives dans le cinéma, des clips (I Don't Care, d'Eartha Kitt), des spots publicitaires pour les marques comme Philips, Esso, Côte d'Or ou encore pour la Renault 5... Côté scénographies, il est celui qui imagine les décors du méga-show de Johnny Hallyday au Zénith, en octobre 1984 et 5 années plus tard démarra une longue collaboration avec la prestigieuse maison Hermès. Sur le terrain, Hilton McConnico est devenue une véritable célébrité ! Malgré la maldie qui l'a touché dès le début des années 1990, ses collaborations fructueuses n'ont cessé...Cristallerie St Louis, Manufacture de Sèvres, Lampes Berger, Emaux de Longwy...

Une parenthèse sur sa collaboration avec la maison Daum.

Ses créations ont marqué l’histoire de Daum, par leur audace, leur poésie et leur originalité. Dans la pâte de verre/cristal, il découvre un moyen piquant d'exprimer une de ces inspirations privilégiées, les cactus ! Ainsi voit le jour en 1987, la collection iconique " Cactus " avec de nombreuses pièces ( Carafes, verres, coupes, flacons, seau...). Un coup de génie ! Une relecture comtemporaine de la tradition naturaliste de l'Art Nouveau.

Il s'en suit en 1992, la ligne " Les flêches perdues de Guillaume Tell " en 1993 " Les plumes Cheyenne " ou encore le mythique " Cheval porteur de feu " en 2001 entre autres.

Né en 1929 (Décès en 2010), Claude Lhoste entre à l'Ecole des Arts Appliqués à l'âge de 16 ans, puis approfondit sa formation aux Beaux Arts. Il obtient le prix de l'Institut de France en 1963 et participe à de nombreuses expositions : Biennale de Paris, Musée Rodin...et Musée d'Art Moderne de Paris qui conserve certaines de ses oeuvres. Depuis 1972, il crée des médailles pour la Monnaie de Paris. Au début des années 1990, ses oeuvres ont été exposées au Salon de Mars (1991) et au Salon d'Angers en 1995. En 1993, il a reçu le Grand Prix de Sculpture des Artistes Français et en 1994 la Galerie Bernheim-Jeune (Paris) a présenté 40 de ses sculptures et 70 de ses dessins.

Sculpteur animalier par excellence, sa collaboration avec la maison Daum démarre dès 1968 avec trois belles pièces " Chouette en vol”, “ Taureau ” et “ Chat ". Claude Lhoste a été l’auteur fécond de quinze sculptures en pâte de verre/cristal pour la marque, la dernière en date de 2004. Lui-même s’est expliqué de son attrait pour les sujets animaliers en invoquant leur “diversité” et “les possibilités d’invention plastique” qu’ils offrent “tout en gardant le caractère de l’animal”. Dans le riche bestiaire de Lhoste où se côtoient animaux domestiques et sauvages " Chat, taureau, mouette, chameau, cheval, oiseau, chouette...L’art de Claude Lhoste vise à l’essentiel avec humour et tendresse.

Source " Daum éditeur d'Art "

Suite aux dernières mesures qui ont été prises, l'activité sera également impactée " principalement " dans le cadre des déplacements. C'est pour cette raison que les arrivages risquent d'être moins nombreux dans les prochaines semaines.

Si vous êtes intéressés par un achat sur le site www.prestivilege.com je ne peux que vivement vous conseiller d'être réactif pour les raisons évoquées ci-dessus et de me contacter soit par téléphone au 09 62 51 22 65 ou par mail : prestivilege@gmail.com

Quant aux livraisons par expédition, jusqu'à présent il n'y a pas de problèmes majeurs avec le colissimo recommandé.

En tout état de cause je ferai en sorte de pouvoir répondre au mieux à vos attentes avec ces conditions qui sont amenées à évoluer.
 

Courage à tous en cette fin d'année si particulière et sans marchés de Noël...

Cristallement,

Olivier